Pourquoi l’énergie flambe-t-elle et quel impact sur les métiers graphiques ?
Plusieurs facteurs jouent sur le prix des énergies en France, mais la hausse actuelle est essentiellement portée par l’augmentation du prix du gaz (avec un risque d’arrêt des importations de gaz russe) et la production réduite d’énergie nucléaire liée à la maintenance de 32 réacteurs sur 56.
La demande en gaz, pour remplir les réserves avec l’arrivée de l’hiver, est en hausse dans une offre en baisse.
La demande d’électricité est en hausse également, en lien avec la reprise post-covid depuis mi-2021, dans un marché en baisse de capacité à cause de nos centrales nucléaires.
Cet effet de ciseau est renforcé par le mécanisme européen de détermination du prix spot de l’électricité qui dépend de la dernière énergie utilisée pour produire le besoin du marché et c’est souvent… le gaz !
À cela, s’ajoute la montée des cours du pétrole, liée également à la hausse de la demande, face à des exportations russes en baisse et des mises sur le marché par les pays de l’OPEP en réduction.
L’impact le plus visible sur les métiers graphiques est le doublement du prix du papier en un an. Cette matière première utilise beaucoup d’énergie pour fabriquer la pâte à papier et le papier lui-même. À cela, s’ajoute l’impact des coûts de transport (lié au pétrole) et les arrêts de machines ainsi que la grève d’un acteur majeur qui ont émaillé le marché depuis un an, réduisant fortement la capacité de production.
Les effets collatéraux de cette hausse papier sur les arts graphiques sont : une mise sous quota limitant le choix papier, ainsi qu’une mise sous tension des approvisionnements en quantité et délais.
Les hausses de l’énergie impactent également les prix de revient des imprimeurs, brocheurs et routeurs. En direct, par l’électricité et le gaz utilisés pour produire les magazines, catalogues et brochures, mais également sur les consommables comme : l’encre (liée au pétrole), les palettes (liées au bois), les plaques (liées à l’énergie), le transport (lié au pétrole), etc.
En devenant plus cher, l’imprimé se « prémiumise » et ne laisse plus de place à l’à peu près. Il nécessite la collaboration avec des partenaires de la chaine graphique chez qui la production « haut de gamme » est processée et qui sont équipés des dernières générations de machines. C’est alors pour vous la garantie d’un produit très qualitatif, tout en vous assurant d’une consommation d’énergie, de papier et de consommables au plus juste de vos besoins.
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