Depuis plusieurs années, l’industrie française est délaissée au profit de la concurrence étrangère à faible coût (importations, et main-d’œuvre principalement). Mais, la crise sanitaire qui touche la France (et le monde) actuellement, a mis en lumière les limites des politiques libre-échangistes menées. Pénurie de masques, de solutions médicamenteuses etc. ; rien que dans le secteur pharmaceutique, la France est dépendante de la Chine à plus de 80% concernant les importations de principes actifs. Mais, ce sont tous les secteurs de l’économie marchande française qui souffrent de la dépendance directe aux intrants étrangers.
Bien que le gouvernement opte pour une politique de réindustrialisation depuis peu, celle-ci n’a pas suffi pour protéger les intérêts économiques de l’industrie française durant cette crise majeure. De ce fait, vous l’aurez compris, l’industrie française se doit de faire peau neuve. Et, naturellement, il est nécessaire de soutenir autant que possible ce mouvement national du Made in France.
Dans un élan de solidarité national, l’industrie française a parfaitement réagi à ce contexte exceptionnel. Par exemple, celle-ci a su se mobiliser pour produire des masques chirurgicaux Made in France, dans des délais très limités. Une preuve indéniable de la puissance de frappe de notre industrie nationale.
De ce fait, cette crise, en plus d’avoir souligné les limites du modèle actuel, a démontré qu’il était possible de produire en France des produits sous-traités à l’étranger.
Aujourd’hui, le contexte de réindustrialisation est bien réel. L’intérêt national est évidemment de retrouver une certaine indépendance industrielle, mais pas seulement. De cette volonté de réaffirmer la grandeur de l’industrie française découlent 3 principaux objectifs :
- Stimuler l’activité économique industrielle, et par ce fait, l’emploi industriel.
- Se repositionner en accord avec les impératifs écologiques, avec un engagement en faveur des politiques RSE.
- Renforcer l’indépendance économique et géopolitique de la France.
Plus qu’une possibilité, c’est une nécessité de retrouver le dynamisme industriel que nous avons perdu.
Afin de rendre ce désir de réindustrialisation concret, l’industrie française se doit d’être soutenue par les acheteurs. En effet, le client doit prendre en compte le coût global de son achat et se focaliser sur les avantages de la consommation locale : le time to market, les délais et risques de transport, la RSE, la traçabilité, la qualité (avec les labels et réglementations), mais aussi un impact environnemental moindre. Au final, les coûts des produits Made in France se révèlent à égalité, ou même moins cher que les intrants étrangers, même européens.
Heureusement pour elle, l’industrie française peut s’appuyer sur l’engouement récent des consommateurs en faveur du Made in France. Cette ferveur envers les produits fabriqués dans l’Hexagone tire son origine de 2 crises principales : une crise économique (qui menace la durabilité des emplois du territoire), mais surtout une crise de confiance (qui incite les consommateurs à favoriser la traçabilité d’un produit).
La prise de conscience chez le consommateur français est réelle. Produits plus sains, produits bio, végétariens, traçabilité, respectueux de l’environnement ; c’est une véritable tendance de consommation responsable qui apparaît. Et, naturellement, le Made in France n’échappe pas à cette tendance. En effet, c’est près de 3/4 des consommateurs français qui affirment être prêts à payer 5 à 10% plus chers pour consommer des produits fabriqués en France (selon un sondage du groupe BVA).
De ce fait, il n’est pas aberrant de penser que l’avenir de l’industrie française a de beaux jours devant elle. Une chose est certaine, c’est que cet avenir sera tricolore. L’engouement envers le Made in France représente une chance évidente pour la réindustrialisation. Le gouvernement le conçoit, et agit même en ce sens avec le mouvement French Fab, afin de promouvoir l’industrie Made in France. L’enjeu est donc de taille pour les entreprises françaises. Celles-ci se doivent de valoriser le savoir-faire national, mais aussi d’inscrire leur production dans une démarche durable et engagée en faveur de l’environnement. Il est aujourd’hui nécessaire de communiquer sur les bonnes pratiques de production, comme par exemple une production locale, ou une démarche RSE forte.
Présente sur l’hexagone depuis 1968 , l’entreprise familiale n’a cessé de croître, pour apporter de la valeur à ses clients et devenir aujourd’hui un acteur incontournable de l’industrie française, dans les métiers de l’imprimerie, du brochage, du routage et la logistique. AGIR GRAPHIC s’inscrit parfaitement dans la démarche du Made in France, car celle-ci est au cœur de sa démarche RSE . De la production jusqu’aux collaborateurs, en passant par la sélection des fournisseurs, l’entreprise a toujours eu à cœur d’exercer son activité avec les ressources du territoire.
Fort de ses 52 années d’expérience, AGIR GRAPHIC poursuit sa route, de la plus belle des manières, sans renier ses fondamentaux. Son engagement pour l’humain, sa démarche qualité et sa certification environnementale sont les trois piliers de sa démarche RSE. En complément, ses dernières innovations et investissements ont permis à de nombreux clients de rapatrier leurs publications sur le territoire national, ce qui concoure à l’engagement Made in France qui anime les dirigeants de l’entreprise.